"Les photos montrent le travail de collecte des données scientifiques de l'expédition.
Nous avons fait un trou dans la banquise, une petite fenêtre sur l'océan pour faire descendre notre matériel :
- le filet à plancton qui permet d'attraper le plancton qu'il est possible d'apercevoir dans un tube gradué placé à l'extrémité du filet.
- la bouteille Niskin utilisée pour prélever des échantillons d'eau (et le plancton contenu dans ce volume) à des profondeurs déterminées
- une sonde CTD qui mesure la profondeur, la température, la salinité et la turbidité de l'eau.
Ces copépodes sont la source essentielle de nourriture pour les poissons, les oiseaux et les baleines. C'est une des espèces clés de la nourriture marine arctique. Le laboratoire est content car leurs scientifiques ne pensaient pas qu'on en trouverait à cet endroit. Les mesures faites par le compteur Geiger ont permis de constater qu'aucune radioactivité supérieure à la normale n'a été constatée dans l'atmosphère.
Le reste sera analysé ultérieurement par les laboratoires.
Tous ces prélèvements font que nos vêtements sont de plus en plus humides et il est de plus en plus difficile de se réchauffer. Quant à notre séjour, il est tributaire de l'état de la banquise et de la formation de bras de mer. A tout moment nous pouvons être évacués et notre expédition est en sursis."
Julien Cabon (à gauche) et Alain Tressolier (à droite) en train de placer le filet à plancton |
Le plancton récolté |
Alain Tressolier mesure la radioactivité avec un compteur Geiger |
Un bras de mer dans la banquise |
En savoir plus ? contacter polenord2012@gmail.com
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